Volker Atrops
Formé à l’Académie des Beaux Arts de Munich, Volker Atrops (1965) a étudié avec le Prof. Otto Künzli. La culture de buis dont il a hérité le met au contact quotidien de la nature. Selon Atrops, créer un jardin revient à enclencher un processus de transformation. Pour lui, le bijou n’est pas un objet figé mais s’inscrit dans cette vivacité permanente. Bien qu’il préfère le vécu à la muséification, son travail est présent dans plusieurs collections privées et publiques.
Le désir de porter des bijoux est un acte innocent et pur, sensuel mais aussi un désir très ancien. Comme les cheveux deviennent des ornements, la parure est liée à la vie, à notre corps et au refus de la mort. L’une des qualités du bijou est d’être si proche du corps qu’il participe à son existence. Quand l’art est dans la représentation, le bijou s’insère dans le vécu, il se fond dans le temps présent. Avec cet accessoire nous greffons un détail à la vie dans ce qu’elle a de mortel, nous l’enrichissons. Et nous l’unissons à l’humain. En réalisant des pièces qui seront portées, j’ajoute quelque chose à votre personne.
d’après les mots de Volker Atrops